
EDITO signé Malang Mané; Deuil national: Et la conscience morale dans tout ça?
Un 26 Septembre 2002 macabre, le Djola cabre et fausse comme un sabre. Selon les sources officielles , ce naufrage a emporté près de 2000 vies. Au lendemain de ce drame maritime, le commun des Sénégalais semble faire un jugement de conscience morale. Chacun dans son for intérieur se disait plus jamais ça. Cette rétrospection nationale n’ a pas fait long feu. Quelques jours plutard, ce sont les vielles habitudes qui reprennent: la surcharge en terme de bagages et de personnes, des chauffards sans phares roulent à vive allure sous le regard coupable de ceux qui sont censés réguler la circulation routière, des véhicules qui font office de transport en commun échappent au controle technique, l’ indispline notoire de certains hommes au volant, entre autres. Au delà de cette responsabilité humaine et technique, il y a la responsabilité des pouvoir publics qui n’ appliquent prèsque pas des sanctions à l’ endroit de ces auteurs.
Il y a trop de laxisme dans le secteur. A chaque fois, ce sont des effets d’ annonce. Selons nos sources, chaque année, le Sénégal enregitre plus de 4000 accidents de circulation occasionnant plus de 600 morts et des dégats matériels inestimables. A cela s’ ajoutent les accidents de motocycles et autres moyens informels de transport.
Le président de la République, Macky Sall, dès l’ annonce de l’ accident de la circulation qui a fait 39 morts et des dizaines de blessés à Gniby dans le département de Kaffrine, s’ est dépéché sur les lieux. Sur le champs, il a décreté 3 jours de deuil national à compter de ce lundi 09 janvier. Il s’ en est suivi un conseil interministériel à l’ issu duquel des décisions majeures ont été prises. A chaud, sous les projecteurs de l’ accident, Macky Sall avait déclaré » …on doit faire des efforts de renouveler le parking, de moderniser le système de transport de passage… ».
Monsieur le Président, les routes sont devenues des cimetières mobiles. Il faut durcir les sanctions. Ce conseil interministériel doit sonner le glas des accidents routières. Trop de laisser aller sur les routes.
HALTE AUX ACCIDENTS DE LA CIRCULATION !
Un texte très pertinent. Il y a trop de laxisme dans ce pays. A chaque fois qu’il ya des catastrophes, l’État prend des mesures qui n’ont jamais eu de suite. Personne ne respecte les mois, les usagers de la route: les chauffeurs, les voyageurs, les services de sécurité etc. Mais également l’ETAt qui est censé joué sa mission régalienne fait partie des premiers responsables de ces tragédies routières. Le développement est une question de comportement et de mentalité.
merci beaucoup professeur